donderdag, januari 27, 2005

Un âne en Arménie

Un âne en Arménie
observe son maître,
les yeux dans les yeux,
tous les quatre mouillés
à cause du froid.

Cet âne en Arménie
se sent perdu, ses pattes
sans direction attendent
les sommations et le bâton
dans le froid.

Le vent du Lac Sevan
augmente et la lumière
du jour se dissipe
dans le noir naturel et
dans le froid.

L'âne souffle de la chaleur
dans le visage tombé dans la
neige, les yeux vers le ciel,
les paupiéres silencieuses
par le mort.

L'âne couvert par des brindilles
incline le front et s'éloigne
solitaire et lentement, cherchant
à finir la lourde randonnée
dans le froid.

2 Reacties:

Bonjour Hans,

J'ai lu ton poème ce week end que j'ai trouvé fort bon, je suis impressionné par ton vocabulaire.
J'avais commencé à corriger le poème, ce qui ne fut pas trop dur pour les premiers vers, mais devint plus problématique par la suite, car tes incorrections grammaticales et tes mots à double sens (magnifique cette utilisation de broutilles) forment un tout magnifique.

J'en discuterai avec un ami demain sur MArseille.

Bonne fin de journée

Rémy 

Rémy
@ 4:59 p.m.



 

Pourquoi le corriger d'ailleurs ?? Ne vaut-il mieux pas s'en tenir à la première version ?

Sinon, peut être faut il dire autrement
"dans le noir naturel" (dans l'obscurité (naturelle)) ? et aussi "L'âne souffle du [de la, selon moi] chaleur", ou le réécrire, mais "de la chaleur" permet de garder ce coté naïf.
Bravo en tous cas, je ne changerais rien, personnellement.
Loïc
 

Loïc
@ 6:21 p.m.



 

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